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#4198: FRAPH/FADH documents were NOT returned to Haitian government (fwd)
From:MKarshan@aol.com
Press Release
Release date: May 29, 2000
From: Florence Elie, Co-director of the Office of Citizen Protection
Subject: FRAPH/FADH Documents
The Co-Director of the Office of Citizen Protection (OPC), Ms. Florence
Elie, who also heads the Office for the Coordination of the Preparation of
the Raboteau Massacre Trial (BCPPMR), categorically denies the recent reports
implying that she had announced the return of the FRAPH/FADH documents to the
Haitian government.
These documents were removed from Haitian military and paramilitary
facilities by U.S. troops in 1994, without the knowledge or consent of the
Haitian government. According to official sources, these documents contain
important evidence of human rights violations under the de facto regime. The
government of Haiti has repeatedly asked the U.S. government to comply with
its obligation under Haitian, international and U.S. law to return the
documents in their entirety. This request has been supported by 70 members
of the U.S. Congress, the United Nations Human Rights Commission, the
Organization of American States, and human rights, religious and solidarity
groups in over 40 countries.
The FRAPH/FADH Documents are of special concern to both the BCPPMR and
the OPC, as the victims of the coup d'etat are entitled to a fair, exemplary
trial, which includes the right to all important evidence for prosecution.
Additionally, all citizens have the right to the return of these documents,
which form part of the national patrimony.
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La Protectrice Adjointe de l'Office de la Protection du Citoyen (OPC)
Madame Florence Elie, également responsable du Bureau de Coordination pour la
Préparation du Procès du Massacre de Raboteau (BCPPMR) apporte un démenti
formel à la récente nouvelle qui ferait croire qu'elle a annoncé la
restitution de certains documents du Fraph ou des FADH au Gouvernement
haïtien.
Ces documents avaient été enlevés des installations militaires et
paramilitaires haïtiennes par les troupes américaines en 1994 à l'insu et
sans le consentement du Gouvernement haïtien. Selon des sources autorisées,
ces documents contiennent des témoignages probants de violations de droits
humains pendant le régime de facto. En conformité avec les lois haïtienne,
internationale et américaine, en vigueur, le Gouvernement Haïtien a demandé à
plusieurs reprises au Gouvernement Américain de respecter ses obligations de
restituer les documents dans leur intégralité. Cette requête a généré le
support de 70 membres du "Congrès" Américain, de la Commission des Droits
Humains des Nations-Unies, de l'Organisation des Etats Américains et de
toutes sortes d'organisations religieuses, de droits humains et de solidarité
dans plus de quarante pays.
Le BCPPMR et l'OPC s'intéressent de près aux documents du FRAPH et des
FADH car les victimes du coup d'état ont droit à un procès équitable et
exemplaire, ce qui entraine le droit d'accès à toute source importante de
preuve pour la poursuite des accusés. D'ailleurs le peuple haïtien tout
entier a droit à la restitution de ces documents qui entrent dans la
composition de son patrimoine national.
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