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7029: HAITI. Threats against the press: the AJH protests (fwd)



From: Stanley Lucas <slucas@iri.org>

HAITI. Threats against the press: the AJH protests
The Association of Haitian Journalists (AJH) Friday took the opposite view of statements made by Ben Dupuy against several media houses in the Capital.

Indeed in statements made last week at the microphone of the National Television of Haiti (TNH), Ben Dupuy, leader of the political party named the "National Popular Party" (PPN) and General Manager of the weekly magazine Haiti Progrès published in the United States of America, shot arrows in the direction of several Port-with-Prince media houses, in particular Radio Metropolis, Radio Vision 2000 and Télé Haiti, after having their reports on the inauguration of President Jean Bertrand Aristide on February 7, 2001.

These media, following the example several others, signaled the weak popular participation at the time of the inauguration ceremony compared to the "large crowds" noted in 1991 at the time of the first constitutional mandate of Jean Bertrand Aristide. Ben Dupuy even declared that these media work in favor of the Opposition.

The Secretary General of the establishment of Haitian journalists condemned Mr. Ben Dupuy's behavior and indicated that the Association he directs will not accept threats by anyone against the freedom of expression. Joseph Guyler C. Delva even asked Ben Dupuy to present public apologies to these media.

The new AJH Secretary General also denounced the arrest of Pierre Marcellin, Haiti Radio Inter's correspondent in Anse d'Hainauld.

According to certain witnesses, the journalist, released last Thursday after ten days of imprisonment, was arbitrarily stopped by the local police and beaten.
Menaces contre la presse: l'AJH proteste ( By: htn )
L'Association des Journalistes Haïtiens (AJH) a pris le contre pied vendredi des déclarations faites par Ben Dupuy à l'encontre de plusieurs médias de la Capital

En effet dans des déclarations faites la semaine dernière au micro de la Télévision National d'Haïti (TNH) Ben Dupuy responsable du parti politique dénommé "Parti Populaire National" (PPN) et directeur général de l'hebdomadaire Haïti Progrès édité aux Etats-Unis d'Amérique a lancé des flèches en direction de plusieurs médias de Port-au-Prince notamment Radio Métropole, Radio Vision 2000 et Télé Haïti après avoir diffusé des reportages relatifs à l'investiture du président Jean Bertrand Aristide le 7 février 2001. 

Ces médias à l'instar de plusieurs autres avaient signalé la faible participation populaire lors de la cérémonie d'investiture comparativement à la "grande foule" constatée en 1991 lors du 1er mandat constitutionnel de Jean Bertrand Aristide. 

Ben Dupuy aurait même déclaré que ces médias travaillent en faveur de l'Opposition. 

Le Secrétaire général de la corporation des journalistes haïtiens a stigmatisé le comportement de M. Ben Dupuy et a indiqué que l'Association qu'il dirige n'acceptera que la liberté d'expression soit menacée par quiconque. 

Joseph Guyler c. Delva a même demandé à Ben Dupuy de présenter des excuses publiques à ces médias. 

Le nouveau secrétaire général de l'AJH a également dénoncé l'arrestation du correspondant de radio Haïti Inter à Anse d'Hainauld Pierre Marcellin. 

Selon certains témoignages, le journaliste relâché jeudi dernier, après dix jours d'emprisonnement aurait été arrêté arbitrairement par la police locale et aurait été battu. 

 

La solution à la crise née des élections de l'année 2000 en Haïti semble n'être pas pour demain tenant compte de la position des acteurs politiques haïtiens. La désignation de Jean-Marie Chérestal comme Premier ministre, n'obtient pas l'adhésion des partis politiques de la Convergence Démocratique. Selon plus d'uns, la mission de Monsieur Chérestal qui est d'établir des contacts en vue de former un gouvernement de consensus ayant des membres de l'Opposition sera difficile et voire impossible. Le fait que Jean Bertrand Aristide nomme son Premier ministre sans trouver un compromis à la crise qui secoue le pays prouve une fois de plus que le régime en place veut aller jusqu'au bout dans sa politique du fait accompli. "Nous n'allons pas négocier avec M. Chérestal parce qu'il n'est pas qualifié pour mener des négociations avec l'Opposition" a déclaré Victor Benoît membre du directoire de la Convergence Démocratique. Par ailleurs Victor Benoît a indiqué que l'Opposition n'entend nullement dialoguer avec Jean Bertrand Aristide puisqu'il ne reconnaît pas l'élection de ce dernier. "Jean-Marie Chérestal n'osera pas nous contacter dans le cadre de la formation de son gouvernement parce qu'il sait que cela n'est possible" a poursuivi Victor Benoît Il a en outre fait savoir que les membres de la Convergence Démocratique ne cherchent pas des postes au sein du gouvernement Lavalas. Le porte-parole de la Convergence a expliqué que Jean Bertrand Aristide n'a pas l'autorité requise pour nommer un Premier ministre, et comme de fait il a nommé Jean-marie Chérestal, ce prétendu Premier ministre ne réunit pas les conditions pour relancer les discussions avec l'opposition. Interrogé sur les conditions que le Premier ministre désigné devrait remplir pour négocier avec les leaders de l'opposition, Mr Victor Benoît a indiqué qu'il ne peut pas répondre à cette question. 

Pour l'instant souligne le professeur Victor Benoît,"le président Gérard Gourgues multiplie les contacts en vue de former son gouvernement".Interrogé sur qui sera le Premier ministre du président provisoire de la Convergence Démocratique, Victor Benoît déclare qu'il n'est pas en mesure de confirmer quoi que ce soit à ce sujet."C'est au président Gourgues qu'il revient de donner des informations concernant ceux qui feront partie du gouvernement de l'opposition politique".Me Gérard Gourgues (président provisoire de la Convergence est en train d'enquêter sur les persécutions dont font l'objet les partisans de l'opposition par les proches de Lafanmi Lavalas. 

De son coté le président du Sénat de la république également porte-parole de Lafanmi Lavalas a déclaré qu'il a reçu une correspondance du président de la république lui faisant part du choix de Mr Jean-Marie Chérestal comme le prochain Premier ministre. Yvon Neptune croit que Mr Chérestal à la capacité nécessaire en vue de promouvoir l'unité au sein de la société haïtienne selon l'article 137 de la constitution haïtienne et du même coup a indiqué que la 47è législature est prête à rencontrer le Premier ministre désigné Jean-Marie Chérestal selon le v*ux de la constitution dans son article 157.Yvon Neptune en a profité pour annoncer que le parti de Jean Bertrand Aristide planche sur qui assurera la présidence de Lafanmi Lavalas.